Moriarty’s fourth album starts where « The Missing Room » ended: at the threshold of another world – the realm of spirits, ghosts and wandering souls. It is not -however- an album about death, but rather a journey through a land known as the « Underworld », or the « Afterworld ».
In 2014, after a few years of touring, we opened our archives, our suitcases and notebooks filled with unfinished fragments, forgotten instrumentals and obscure lyrics. We found old tracks recorded on tapes (and dictaphones), captured in the backstage of theaters, hotels and remote hideouts. Songs we had once improvised, then lost and forgotten (« G.I. Jesus », « Reverse/Anger », « Long Is The Night »…). Stories of love and loss we had written and recorded in the attic of a farmhouse (« Milena », « Maybe a little lie »…).
Riding bicycles through the summer rain in Kyoto, we sung aloud the story of a fallen man (« Ginger Joe »)… a few years later we recorded a first version of the song with the sorcerers of cajun, Mama Rosin.
There was, also, a radio drama inspired by Bulgakov’s « Master & Margarita », for which we wrote songs about demons, witches and dissidents (« Long Live The (D)evil », « When I Ride », « Across From My Windows », « Fire Fire »…) back in our hometown, we settled down and let a few stories emerge in the cold December light, songs about fate, friendship and hidden secrets (« Diamonds Never Die », « History of violence »).
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Le 4ème album de Moriarty reprend le fil là où l’avait laissé “The Missing Room” (2011): nous avons rouvert les malles pleines de bribes accumulées pendant des années, fouillé les fragments inachevés nés de tournées sans fin et de projets parallèles.
Il y avait des enregistrements au dictaphone de morceaux improvisés une fois et perdus ensuite, capturés dans les coulisses des théâtres, les chambres et les sous-sols (« G.I. Jesus », « Reverse »). Dans le grenier d’une ferme, nichée au fond d’une vallée alsacienne, nous avions écrit et enregistré des histoires de femmes tragiques (“Milena”, “Maybe a Little Lie”).
En roulant à vélo à travers Kyoto, nous avions improvisé à tue-tête l’histoire d’un homme déchu, « Ginger Joe » – puis enregistré une version de cette chanson en compagnie des sorciers cajuns Mama Rosin.
Il y eut aussi l’adaptation musicale du “Maître et Marguerite” de Boulgakov, une pièce radiophonique, qui donna naissance à six nouveaux morceaux (“Across From My Windows”, “When I Ride”, “Long Live The (D)evil”, “Fire Fire »… ). Enfin, au retour de trois ans de tournée, nous avons posé nos valises à Paris, et laissé émerger de nouvelles chansons (« History Of Violence », « Diamonds Never Die »…).
Long Live the Devil
Reverse (Anger)
History of Violence
This film tells the story of a man haunted by a secret embedded in his soul since childhood – a wound that somehow never healed, like a fire that never stopped burning.
It contains a key to the enigma of « Epiphany », Moriarty’s underground collection of previously unreleased material, demos and sketches:
The songs of this album have been stored on usb-drives hidden in bottles or boxes, buried in the ground by the band members in fourteen specific spots somewhere across the planet, thresholds and doors to the otherworld…
The other keys are hidden in the map of the album « Epitaph ».
Check the map.
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Ce film suit le parcours d’un homme hanté par une meurtrissure secrète, une plaie logée dans sa mémoire depuis l’enfance, et qui n’aurait jamais cessé d’agir, comme un feu qui ne se serait jamais éteint…
Il contient une clé menant à « Epiphany », l’album souterrain de Moriarty: une collection de chansons, démos et esquisses inédites, cachées dans des bouteilles et des boîtes enterrées aux quatre coins de la planète par les membres du groupe, à proximité de points de passage vers l’au-delà…
Les autres clés sont cachées dans la carte et le livret de l’album « Epitaph ».
Voir la carte.
Long is The Night
« Long Is The Night » is a song written by Moriarty, with lyrics adapted from Ingeborg Bachmann’s poem « Curriculum Vitae ». This acoustic performance was staged for Amnesty International at the Musée du Louvre in Paris, in December 2015.
It contains a key to the enigma of « Epiphany », Moriarty’s underground collection of previously unreleased material, demos and sketches: The songs of this album have been stored on usb-drives hidden in bottles or boxes, buried in the ground by the band members in fourteen specific spots somewhere across the planet, thresholds and doors to the otherworld…It contains a key to the enigma of « Epiphany ». The other keys are hidden in Epiphany’s map and the booklet of the album Epitaph
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« Long Is the Night » est une chanson écrite par Moriarty, sur des paroles adaptées du poème « Curriculum Vitae » d’Ingeborg Bachmann. Cette performance acoustique a été filmée dans l’aile Denon du Musée du Louvre à Paris, en décembre 2015, dans le cadre du week-end Liberté et Création / Amnesty International.
Elle contient une clé menant à « Epiphany », l’album souterrain de Moriarty: une collection de chansons, démos et esquisses inédites, cachées dans des bouteilles et des boîtes enterrées aux quatre coins de la planète par les membres du groupe, à proximité de points de passage vers l’au-delà… Les autres clés sont cachées dans la carte Epiphany et le livret de l’album Epitaph.
Listen to Epitaph:
Epitaph: Booklet
Sur la route avec Moriarty :
Emilie Blaser a suivi le groupe Moriarty sur la route, elle retrace la genèse de l’album « Epitaph », de l’intérieur, entre interviews du groupe, musique live, ambiances sonores de tournée et réminiscences…
Découvrez les 5 épisodes ici : www.soundroad.ch